Crédit photo : Ferme de Bressieux - Ville de Bassens
Crédit photo : Ferme de Bressieux - Ville de Bassens
Le 13/10/2023 à 11:57
Bassens Exposition : Les fleures par les peintre de la Savoie.
Exposition du 13 > 22 octobre 2023
Ferme de Bressieux - Bassens
Les fleures par les peintre de la Savoie.
L’exposition :
Sur les terres savoyardes, les fleurs sont dûment répertoriées : les edelweiss poussent à telle altitude, les gentianes des Alpes à telle autre et sur tel versant. Mais chez les peintres savoyards, elles surgissent parfois là où on ne les attend pas : qui imaginerait des vases de fleurs chez le tellurique Joseph Communal, chez le nocturne Cachoud ? Autre surprise : rappelons que l’Académie royale de peinture et de sculpture à Paris au XVIII ème s. cantonnait les femmes artistes aux bouquets de fleurs, aux natures mortes et au portrait, l’étude du modèle vivant leur étant interdite et par là la peinture d’histoire, la plus noble. Certes, les artistes Marie Biennier, Sonca Cariffa, Anthelmette Cattet, Valentine Demangeat-Quinemant, Jeanne Escarfail, Claudia Guichon-Bouvier, Thérèse Maisonny, Laurence Millet, Blanche Molliex et Tony Pichon, qui avaient fait des tableaux de fleurs une part importante de leur travail, sont bien représentées sur ces cimaises et l’on s’en réjouit. Mais le mérite de cette exposition réalisée par des collectionneurs passionnés et éclairés est de montrer combien tant de peintres, connus pour leur maestria pour interpréter les paysages alpins et leurs rochers, expriment avec toute leur sensibilité leur émerveillement face à des fleurs réunies en bouquets tous originaux. Qu’il s’agisse des transparences raffinées et élégantes d’Ernest Filliard, d’André Artigue, d’Henri Brun, ou de la peinture à l’huile travaillée au pinceau ou au couteau par Joseph et Jean Communal, par Amédée Daille, Georges Gimel, Bruno Perino, Jo Maire, Zanaroff, Lucien Poignant, Marcel et Lionel Wibault, tous ces tableaux nous surprennent et dépassent les préjugés de l’Académie royale. Ces tableaux furent déjà très prisés à l’époque qui les vit naître. Ernest Filliard, installé à Paris, vécut confortablement de ses oeuvres, ses «symphonies blanches et éthérées, symphonies orchestrales de rouges sombres et puissants, de jaunes étincelants et somptueux» (notice lors de sa rétrospective en 1934) rencontrant de fervents admirateurs. Claudia GuichonBouvier mit au jour de puissantes gouaches qui remportèrent d’éclatants succès, à Paris également, dans le monde des artistes de la Comédie française. A leur suite, apprécions ces éclats de vie et de couleur qu’ont su capter ces artistes qui nous sont chers.
Anne BUTTIN
HOMMAGE À EMILE SIMONOD, POTIER ET CÉRAMISTE
Du mardi au vendredi 15h > 19h Le weekend 10h > 18h /
Entrée libre + d’infos sur fermedebressieux.com