Le 06/05/2024 à 06:30

Albertville Travaux du stade Jo Fessler : les entreprises n’ont plus qu’à transformer l’essai

Le stade Jo Fessler, anciennement stade municipal, devrait, si toutes les planètes sont bien alignées, accueillir dans sa nouvelle configuration une première manifestation organisée par le Soua Rugby début juin.

Michel Batailler, adjoint aux sports, revient sur ce chantier qui aurait dû se terminer au printemps 2023 « Deux entreprises ont été défaillantes, l’une sur la qualité du travail et l’autre sur le respect des délais, ce qui a provoqué un gros décalage du planning ». Reste une rénovation qui respecte l’originalité du site tout en livrant des infrastructures modernes et pratiques : « Nous avons conservé le bâtiment principal de manière à préserver l’esprit du stade. Le reste était tellement vétuste que nous l’avons démoli et reconstruit, indique l’élu ». 

La tribune a été rénovée et ses espaces intérieurs dégagés et aménagés pour en faire des lieux de stockage pour le rugby et les services espaces verts et propreté.

L’ancien appartement de fonction, inoccupé depuis plusieurs années, accueillera les bureaux du Soua. Le bâtiment principal a été remodelé de manière à accueillir entrée des joueurs, sanitaires, vestiaires, infirmerie.

Des places de stationnement en plus

L’entrée des visiteurs a été délocalisée route de Tours avec l’aménagement extérieur de 10 places de parking supplémentaires. Le terrain de foot a été reconfiguré pour un usage correct et, dans son prolongement, un espace à été délimité pour accueillir des tables de pique-nique dans un premier temps, une aire de jeux pour les enfants plus tard. Entre le bâtiment principal et la tribune, deux locaux accueilleront l’un la buvette, le second des sanitaires.

L’éclairage est passé en led et la sono a été refaite.

Si le stade Jo Fessler a été dessiné pour répondre aux attentes du Soua rugby, il ne sera pas à son usage exclusif. Selon le planning, associations et scolaires pourront continuer à le fréquenter.

Ce gros chantier finalisé, d’autres dossiers importants attendent Michel Batailler avec un casse-tête : gérer les urgences et conduire à bien les priorités tout en tenant compte de la réalité économique.

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