« La mise en œuvre de ce déremboursement total ou partiel menacerait la survie de bon nombre de nos sites thermaux en région, et avec elle des milliers d’emplois. » Fabrice Pannekoucke, président de la Région Auvergne-Rhône- Alpes, se rallie à la cause défendue dans la tribune du sénateur du Puy-de- Dôme, Jean-Marc Boyer. En effet, le gouvernement a décidé de réduire ler emboursement des cures thermales : de 100 % à 65 % pour les patients atteints d’affections de longue durée, et de 65 % à 15 % pour les autres patients.

Le président de la Région, ainsi que Marie-Pierre Montoro-Sadoux, sa vice- présidente, ont tous deux interpellé la ministre de la Santé, Stéphanie Rist, sur les risques qu’une telle baisse pourrait provoquer.

En 2024, plus de 96 000 patients ont suivi une cure conventionnée dans la région. Sans ces soins, la Région souligne que le recours aux médicaments, à l’hospitalisation et aux arrêts maladie serait plus important.

Une baisse du nombre de patients en station thermale représenterait également un choc économique. Le thermalisme génère 1 milliard d’euros annuels en Auvergne-Rhône-Alpes et correspond à 7 000 emplois directs et indirects. D’autant que « 91 % des stations thermales sont situées dans des communes de moins de 10 000 habitants », faisant des établissements thermaux le premier employeur local.