Avec le retour des beaux jours et la hausse des températures de l’eau, le risque d’apparition de la dermatite du baigneur, plus communément appelée « puce du canard », refait surface. Un phénomène naturel bien connu des lacs français et européens, qui ne remet pas en cause la qualité des eaux de baignade, mais témoigne au contraire d’un écosystème vivant.

Ce phénomène se manifeste par des démangeaisons après la baignade, provoquées par un parasite du canard qui libère ses larves dans les eaux lorsque la température dépasse 18 à 20 °C. Afin de limiter l’apparition de ces désagréments, Grand Lac appelle les baigneurs à adopter quelques gestes simples :

• Limiter le temps de baignade dans les eaux peu profondes,

• Se doucher immédiatement après la baignade,

• Se sécher vigoureusement avec une serviette,

• Ne pas se gratter en cas de piqûre et appliquer une pommade apaisante si besoin.

Ce phénomène bénin, limité dans le temps (généralement une quinzaine de jours dans la saison), est accentué par la sédentarisation des canards. Nourrir ces oiseaux contribue indirectement à l’augmentation des parasites responsables. Grand Lac invite donc chacun à s’engager pour préserver l’équilibre naturel en évitant de nourrir les oiseaux.

Des affichages seront mis en place sur les plages concernées afin d’informer le public, et des actions de régulation de la population de mollusques, menées chaque année par hersage mécanique des fonds, sont prévues entre avril et juin. Ces opérations, réalisées sur des zones identifiées, nécessitent une fermeture temporaire des plages concernées pendant une journée.

Enfin, pour suivre et évaluer le phénomène, les baigneurs sont invités à signaler toute irritation sur le site du CISALB : www.cisalb.fr

Tout est mis en œuvre pour que la saison des baignades soit agréable et en toute sérénité.