Le 19 août 2025, l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes a été alertée d’un cas suspect de chikungunya autochtone à Saint-Ours, le premier signalé en Savoie. Le 28 août, le Centre national de référence a confirmé le diagnostic. Le cas index, lié à un retour de voyage en zone tropicale, a également été identifié.

On parle de cas autochtone quand une personne a contracté la maladie sans avoir voyagé dans une zone où la maladie sévit, dans les 15 jours précédant l’apparition des symptômes. Le chikungunya se transmet de personne à personne par l’intermédiaire de la piqûre d’un moustique tigre, lui-même infecté par le virus.

Les mesures engagées concernent une zone restreinte, fréquentée par la personne malade et située sur la commune de Saint-Ours. Une première opération de démoustication a été menée par l’EIRAD dans un rayon de 150 mètres autour de son domicile, soit une dizaine de maisons. Une seconde intervention a eu lieu dans la nuit du 3 au 4 septembre.

Ces traitements visent à réduire le risque de transmission en éliminant les moustiques adultes porteurs du virus.