À compter du 10 octobre 2025, 63 communes situées à l’est de la Savoie et de la Haute-Savoie ne sont plus soumises à la zone de surveillance de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC).

Ce changement permet désormais des mouvements de sortie de bovins vers le reste du territoire national indemne, sous conditions.

Depuis le 6 septembre, aucun nouveau foyer de DNC n’a été détecté dans la zone de surveillance couvrant plusieurs départements (Savoie, Haute-Savoie, Isère, Jura et Ain).

Le dernier foyer, situé dans la commune de Hauteluce, en Savoie, date du 22 juillet.

Grâce à une stratégie de lutte efficace, la situation sanitaire s’est stabilisée, ce qui a permis à la France de demander à la Commission européenne la levée anticipée de la zone de surveillance.

Avec l’accord des États membres, ce changement de statut est désormais effectif à partir du 10 octobre.

3 zones réglementées restent actuellement en place :

1. Une zone couvrant l’Ain, la Savoie, la Haute-Savoie, l’Isère et le Jura, suite à des foyers détectés entre le 29 juin et le 6 septembre.

Au sein de cette zone réglementée, plusieurs communes de l’Ain, de Savoie et de Haute-Savoie, sont déjà passées du statut de zone de protection à celui de zone de surveillance, 28 jours après le dernier foyer dépeuplé :

- 15 communes le 28 septembre;

- plus de 200 le 4 octobre.

Les 63 communes évoquées dans ce communiqué étaient présentes dans cette zone réglementée, dont elles sortent ce 10 octobre.

2. Une seconde zone couvre l’Ain, l’Isère, la Loire et le Rhône, en lien avec un foyer détecté le 18 septembre dans le Rhône.

3. Une troisième zone de surveillance a été mise en place en Catalogne (Espagne) et touche les Pyrénées-Orientales, après des foyers apparus début octobre.

La Corse ne constitue pas une zone réglementée. Toutefois, suite aux foyers détectés en Sardaigne, une stratégie de vaccination obligatoire y est déployée depuis le 1er septembre.

À propos de la DNC

La dermatose nodulaire contagieuse est une maladie virale animale, non transmissible à l’être humain, ni :

• Par contact avec les bovins infectés,

• Ni par la consommation de produits issus de ces animaux (lait, viande, fromage),

• Ni par piqûres d’insectes.

Elle se propage principalement via les déplacements d’animaux infectés ou par des insectes vecteurs (taons, stomoxes).

Pour plus d’informations, consultez la FAQ du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire sur www.agriculture.gouv.fr.