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Un foyer de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) a été confirmé le 29 juin 2025 pour la première fois en France. Cette maladie strictement animale n’affecte que les bovins, les zébus et les buffles. Les autres espèces animales, comme les ovins et les caprins, ne sont pas concernés.

La DNC n’est pas transmissible à l’homme, ni par contact avec des bovins infectés, ni par l’alimentation, ni par piqûres d’insectes. Il n’y a en outre aucun risque pour la santé humaine lié à la consommation de produits issus de ces animaux.

En revanche, cette maladie animale est fortement préjudiciable à la santé des bovins et conduit à des pertes de production importantes. Elle se transmet entre animaux par piqûre d’insectes de type stomoxe ou taons (mouches). 

Afin d’éviter que cette maladie ne s’installe et ne se dissémine, un arrêté préfectoral prévoit le dépeuplement du foyer d’infection. De plus, une zone réglementée d’un rayon de 50 kilomètres autour de ce foyer couvrant les préfectures des départements de la Savoie, de la Haute-Savoie, de l’Ain et de l’Isère est instaurée. Des mesures de prévention par renforcement de la surveillance vétérinaire, ainsi que des restrictions notamment sur le déplacement des bovins sont également mises en place pour éviter la diffusion de la maladie.

MAJ jeudi 3 juillet

Alors que quatre nouvelles suspicions de foyers autour du foyer initial sont en cours d’investigation, la priorité reste de contenir la propagation de la DNC (maladie non contagieuse) en identifiant rapidement les animaux présentant des symptômes.

Pour accompagner les éleveurs, la DDETSPP (Direction départementale de l’Emploi, du Travail, des Solidarités et de la Protection des Populations) a ouvert une ligne téléphonique dédiée : 04 56 11 05 73, joignable du lundi au vendredi, de 8h30 à 18h00.

Des mesures strictes sont imposées aux élevages situés en zone réglementée :

• Renforcement de la biosécurité : isolement des bovins, lutte contre les insectes, accès limité aux personnes essentielles, désinfection systématique, tenue de registres et stockage sécurisé des cadavres.

• Surveillance sanitaire accrue : visites vétérinaires ciblées, contrôles cliniques et signalement obligatoire de tout signe suspect à la DDETSPP.

• Restriction des mouvements : interdiction de déplacement des bovins, des semences et produits germinaux, ainsi que des rassemblements agricoles. Les allées et venues dans les élevages doivent être strictement encadrées.

La préfète de la Savoie insiste sur l’importance d’une réponse collective, en lien étroit avec les éleveurs, les vétérinaires, les chambres d’agriculture et les services de l’État, pour protéger les troupeaux sains et enrayer la maladie au plus vite.

En cas de suspicion, les éleveurs sont appelés à contacter immédiatement leur vétérinaire sanitaire.